Un ovale miroir envahit de réponses
Reflétant tout le jour l'immensité des nues
Puis dans l'obscurité ses rayons audacieux ;
On s'y égare parfois, comme par poésie,
Devant tant de mystère notre coeur hésite :
Est-ce là un reflet divin du paradis,
Ou l'âme de ma vie qui en rêve s'agite ?
Une chose est certaine, il y a un univers
Habité de langueurs et de rêveries fines
À jamais retenu dans ces prisons de verre ;
Car si le chat caché derrière sa paresse
Laisse la nuit trainer ses opales félines
C'est que repose en lui la plus grande sagesse.